Le COVID-19 a été bénéfique au « secteur de la Santé » pour qu'il puisse se reconstruire : Kasserine et Ras Jebel en sont témoins

Sans la pandémie du nouveau virus Corona (COVID-19) qui a ébranlé le monde entier, en particulier dans les pays qualifiés de « grandes puissances » plus que les pays en développement ou encore moins les sous-développés, c'est du moins ce que nous, tunisiens, avons constaté durant ces derniers mois comme amélioration des conditions et moyens dans un grand nombre de nos hôpitaux.Personne ne peut nier que nos unités sanitaires souffraient énormément de manque d'équipements et d'infrastructures, surtout dans certaines régions le moins qu'on puisse dire « négligées ».
Ce virus, même s'il nous a coûté certaines vies humaines (Allah Yarhamhom), il a fait bouger sinon réveiller en nous le sens de prendre l'initiative pour revoir nos structures médicales sur tout le territoire de la République, y compris les plus éloignées.
Dans ce contexte, à titre d'exemple, l'Hôpital régional de Kasserine s'est vu dôté d'un IRM, un investissement de 2,7 millions de dinars, dans le cadre de l'amélioration et du rapprochement des services de santé des habitants de ce gouvernorat.
Par ailleurs, le ministre de la Santé, Dr Abdellatif El Mekki, s'est rendu à Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte), où il s'est réuni avec le comité chargé de la construction d'une unité d'urgence COVID-19, à l'hôpital local Hassan Belkhoja.
Lors de cette réunion, El Mekki a salué le rôle joué par la Société civile dans l'appui des efforts de l'Etat pour faire face à la pandémie du Coronavirus, et assurer les services sanitaires fournis aux habitants au sein des structures de la Santé publique, et ce, dans de meilleures conditions.