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Il n'y avait pas foule, mais le c'ur y étaitLEGISLATIVES 2014 - Ariana-ville


Il n'y avait pas foule, mais le c'ur y étaitLEGISLATIVES 2014 - Ariana-ville
Les Arianais ne se sont pas pressés pour gagner les centres de vote. Ceux qui ont répondu à l'appel du devoir l'ont fait pour que triomphe la démocratieAriana-ville, dimanche 26 octobre 2014. Dans les centres de vote : l'école primaire du centre-ville en face du siège de la délégation, l'école primaire de la route de Bizerte, l'école primaire Sidi Jebali jouxtant le marché municipal et l'école primaire dite l'école d'Al Hay (cité), les files des électeurs n'étaient pas longues à l'ouverture des bureaux de vote comme ce fut le cas le 23 octobre 2011.Les lève-tôt qui voulaient éviter les bousculades ou passer des heures avant de glisser leur bulletin dans les urnes ont été surpris de découvrir que cette fois-ci l'Isie a changé de méthode. Ainsi, dans chaque centre de vote, il y avait beaucoup de salles consacrées à l'opération de sorte que chacun savait à l'avance dans quel bureau de vote il avait à accomplir son devoir électoral.«Heureusement que l'organisation matérielle a été parfaite et nous a épargné de passer des heures et des heures à faire la queue». Personne n'a plus le droit d'invoquer la fatigue pour justifier son désistement, révèle un électeur qui a mis moins de quinze minutes pour faire son choix.A l'école Sidi Jebali, «les choses se déroulaient normalement, à l'intérieur du centre de vote. Les partis politiques, en premier lieu, Nida Tounès, Ennahdha, Al Joumhouri, étaient représentés par leurs observateurs qui veillaient au grain. Sauf qu'en quittant le centre après avoir accompli mon devoir, j'ai constaté que certains nidaistes n'ont pas résisté à la tentation d'intimider les électeurs et de les appeler à voter Bajbouj en leur demandant pour qui ils ont donné leur voix ou pour qui ils vont le faire et leur conseillant d'éviter les erreurs de 2011», confie un citoyen se qualifiant d'Arianais de souche.«Oui, je suis Arianais de père en fils et je prétends modestement connaître les Arianais qui pratiquent la politique soit aux époques de Bourguiba et Ben Ali et aussi depuis la révolution. Malheureusement, parmi certains observateurs, j'ai reconnu des individus qui n'ont aucun lien avec les partis qu'ils sont censés représenter. Je me demande comment ils peuvent dresser des rapports dans lesquels ils vont parler des irrégularités, encore moins savoir distinguer ces mêmes irrégularités. J'en doute fort», ajoute-t-il.Une démarche à saluerEcole primaire route de Bizerte. Il n'y avait pas de files d'attente et les électeurs ont découvert que « quand on veut, on peut », comme le souligne une électrice ravie d'avoir accompli son devoir électoral en moins d'une demi-heure et de pouvoir vaquer à ses occupations ménagères.«Le faible taux de participation observé jusqu'à midi peut être amélioré au fil des heures et ceux qui craignaient les interminables files d'attente peuvent se rassurer. Je ne peux que les appeler à sortir de leur torpeur et à comprendre qu'ils ne votent pas pour les partis politiques. Ils doivent comprendre qu'ils votent pour la Tunisie, pour la démocratie, pour l'avenir», tient-elle à préciser.Et l'opération de vote de se poursuivre sur un rythme, certes, lent mais rassurant quant à une conviction partagée : l'Ariana, la ville des roses, ainsi que l'ensemble de ses délégations doivent assurer leur part de responsabilité dans l''uvre nationale de faire sortir la Tunisie de la peur et de l'incertitude et de la faire migrer vers la stabilité et la sécurité.En attendant que les bureaux de vote rendent leur verdict d'ici mardi ou mercredi prochains, les Arianais, comme tous les autres citoyens de la République, lancent un clin d''il à ceux qui ont préféré faire la grasse matinée pour leur dire : «Nous avons besoin de vos voix. Faites en sorte d'être présents lors des prochains rendez-vous électoraux. En premier lieu les municipales, qui sont pour demain».
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