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L'Algérie importe massivement la sardine tunisienne pour frapper les spéculateurs


Viande rouge, poulet' L'Algérie importe à tour de bras pour juguler l'inflation, la spéculation et le monopole. Les autorités ont beau appliquer les sanctions pénales les plus sévères contre "ceux qui touchent l'alimentation des Algériens" rien n'y fait. Augmenter l'offre en inondant le marché de produits est la seule manière de faire chuter la pression sur la demande, donc les prix. La dernière trouvaille c'est l'importation de la sardine pour enrayer la flambée des prix, surtout avec le pic de la consommation durant le Ramadhan. Le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a fait son choix, ce sera la sardine tunisienne'L'information a été livrée par Abderrahmane Hentour, directeur au sein du département. «Nous avons étudié de nombreuses demandes d'importation de certains produits de la pêche en provenance des pays voisins, comme la Tunisie et la Mauritanie, dans le but de couvrir une partie des besoins du pays après que l'Algérie a connu une période très difficile, principalement liée aux fluctuations météorologiques et à l'évolution des courants marins», a-t-il déclaré le 19 mars.
Le gouvernement est déjà en mouvement, le premier lot de 10 tonnes de sardine importées a déjà pris le chemin des wilayas de l'est du pays et la marchandise vient de la Tunisie, a indiqué la même source. Le produit est commercialisé entre 400 et 500 dinars le kilo. «Des quantités supplémentaires de sardines sont attendues dans le but de créer un équilibre et une stabilité des prix qui atteignent aujourd'hui des chiffres records», a ajouté M. Hentour.
Une indication de taille pour les consommateurs algériens : la marchandise importée «respecte toutes les conditions de conservation et de distribution» et l'opération se «poursuivra tout au long du mois du Ramadhan», a assuré le responsable.
Enfin il a évoqué une étude du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, selon ce rapport la production de l'Algérie dans ce domaine «diminue chaque année entre les mois de décembre et mai par rapport à celle enregistrée entre les mois de mai et novembre, où la capacité de production atteint entre 6000 et 7000 tonnes avec une stabilisation des prix». Une pénurie qui impacte directement les cours du marché, avec des tarifs qui peuvent monter à 1400, voire 1500 dinars le kilo.
Que se passe-t-il en Tunisie'
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