Le nouvel itinéraire nord du tronçon de l'autoroute Bousalem-frontière algérienne, approuvé récemment lors d'une réunion au siège du gouvernorat de Jendouba, a été rejeté par plusieurs agriculteurs, investisseurs et habitants de la délégation de Balta-Bouaouane.Ils considèrent que le choix du nouveau tracé était unilatéral et aura de lourdes conséquences sur les exploitations agricoles et les forêts de la région.
Dans une pétition signée et adressée au gouverneur de Jendouba, à l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et à la présidence du gouvernement, ils appellent les autorités à renoncer au tracé nord et à adopter le tracé sud qui s'avère moins coûteux.
La délimitation du tracé de l'autoroute entre Bousalem et la frontière tuniso-algérienne a fait l'objet ces derniers mois de plusieurs réunions consultatives tenues au siège du gouvernorat, avec la participation de représentants de la société civile, des autorités régionales et locales et de l'administration centrale. Deux parcours étaient proposés.
Plusieurs habitants sont favorables à la réalisation de ce projet d'autoroute, cependant certains s'opposent au passage de l'autoroute par les zones irriguées.
Le gouverneur Mohamed Sedki Bouaoune a indiqué, lors d'une rencontre avec des représentants des signataires de la pétition, qu'il 'uvrera en coordination avec le bureau d'études en charge du projet à apporter des ajustements partiels et à fournir les garanties qui assurent les droits des habitants lors de l'expropriation des terrains.
Programmée depuis des années, cette autoroute contribuera sans doute au rapprochement de la région des grands pôles économiques, à l'allégement de la circulation, à l'amélioration de la sécurité routière et au renforcement des échanges commerciaux et touristiques avec l'Algérie ainsi que les autres pays du Maghreb.
Posté Le : 03/12/2018
Posté par : infos-tunisie
Source : www.lapresse.tn