
Le général Rachid Ammar est intervenu par téléphone, dans la soirée du jeudi 5 novembre 2015, pour riposter contre les accusations de l'un des invités à l'émission « Le 8ème Jour », lequel a parlé des nombreux « snipers » qui avaient été attrapés par les citoyens et livrés à l'armée.Dans son intervention, Rachid Ammar n'a pas donné l'impression de vouloir revenir sur ce qui s'était passé le 14 janvier 2011, mais il a plutôt exhibé sa fierté d'avoir refusé de s'impliquer d'une manière ou d'une autre dans une « périlleuse machination » afin de laisser « germer la démocratie. »« Lors d'une réunion tenue au ministère de l'Intérieur, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2011, le premier ministre Mohamed Ghanouchi, les ministres de l'Intérieur, Ahmed Friaâ et de la Défense Ridha Grira, m'avaient prévenu que si l'armée ne prenait pas les rênes du pays, ce sont les islamistes d'Ennahdha qui les prendraient », a déclaré l'ex-chef d'Etat-major des trois armées.À cet égard, il aurait répondu qu'il ne voulait pas le pouvoir mais qu'il allait 'uvrer pour la démocratie et la liberté et mener le pays vers des élections libres et transparentes.
Posté par : infos-tunisie
Source : www.africanmanager.com