Pluie et vaccins anti-Covid

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Des pluies abondantes ont arrosé ce weekend notre pays, dissipant la crainte d'une sécheresse aux conséquences fâcheuses sur la production agricole. Des articles alarmistes ont même été publiés à ce sujet. D'ailleurs, les prévisions météorologiques à long terme (jusqu'au mois de mai 2021), car il en existe, augurent d'une année relativement normale sur ce plan.Au même moment, les laboratoires américains ont annoncé officiellement la distribution de leur vaccin anti- coronavirus, ou anti -Covid 19, dès le début de ce mois de décembre. Pour être loyal, on doit dire que les Russes ont mis au point déjà un vaccin anti-coronavirus, tout aussi efficace et sollicité, sous le nom de spoutnik 5.
Cerise sur le gâteau ! Le groupe des 20 pays les plus riches sur terre, G20, réuni, le weekend, en sommet virtuel, a exprimé sa volonté d'assurer un accès équitable de tous à la vaccination contre la pneumonie de coronavirus.
Et comme le monde est devenu un village où le sort de chacun est lié à celui de l'autre, le changement opéré par le grand peuple des Etats Unis d'Amérique, début novembre, à la tête de son gouvernement fédéral, serait, de l'avis de plusieurs, de bon augure.
Ainsi, suite au roman intitulé « L'adieu aux armes », pourrions-nous dire « Adieu aux larmes » versées à flots tout au long de cette année 2020 qui semble, enfin, s'achever en apothéose.
Dans leur malheur, les hommes ont oublié que leur mérite, le seul pour certains, est d'avoir une bonne faculté d'adaptation.
Les prix se calment
Chez nous en Tunisie, ce dimanche 22 novembre, malgré la pluie parfois torrentielle, les marchés des fruits et légumes de la ville de Tunis étaient animés, avec une offre abondante, variée et des prix supportables dans l'ensemble, tomate à 700 millimes le kg, grenades à un dinar, des haricots rouges en grandes quantités, clémentines et autres variétés d'oranges moins chères que d'ordinaire, surtout que nous sommes en début de saison.
Reste que le bât blesse toujours quelque part, comme le cas des dattes, et plus spécialement la variété Deglet Ennour dont les prix restent très élevés (10 dinars le kg pour les branchées sans désignation de l'année de récolte), quoique la Tunisie en est un des plus gros producteurs, voire le plus gros producteur. La cueillette des dattes bat actuellement son plein dans les palmeraies sahariennes du Sud tunisien.
L'huile d'olive, produit emblématique de notre pays depuis les époques les plus reculées, demeure également d'accès difficile en raison de ses prix élevés.
Le miel pur est offert à plus de 60 dinars le kg, tandis que le territoire tunisien du Nord au Sud, est le mieux assorti pour le développement d'une apiculture naturelle (élevage des abeilles) de première classe.
Demande
Un commerçant de Tunis qui en importe régulièrement du Yémen, nous a confirmé l'existence d'une grande demande pour le miel de bonne qualité.
Cet été, les figues avaient fait des apparitions fugaces sur le marché et à des prix élevés (plus de 6 dinars le kg). Selon un citoyen, la production aurait été consacrée essentiellement à la fabrication de la liqueur appelée « boukha », alors qu'en principe, on devrait faire comme dans les pays européens où les producteurs de vin ont leurs propres vignobles.
Aussi, un commentateur a dit qu'ayant compté, à l'aide d'études très sérieuses, les vertus nutritives et sanitaires des dattes, oranges, huile d'olive, blé et miel, il a trouvé que les Tunisiens, gros producteurs de ces denrées, peuvent ni manquer de nourriture, ni connaitre des maladies de quelque nature que ce soit, ni enfin avoir l'envi de manger autre chose s'ils arrivent à faire de ces denrées leurs aliments de base. Ils ont là un véritable trésor national, a-t-il noté.
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