Algérie

Retour sur la grève du 17 Janvier dans la Fonction publique et le secteur public


Prés de 670 000 fonctionnaires ont répondu à l'appel de l'Union général tunisienne du travail (UGTT), le 17 Janvier 2019, et ont observé une journée de grève nationale pour protester contre le refus du gouvernement d'augmenter les salaires des fonctionnaires. La grève a fait suite à des mois de négociations intenses entre l'organisation syndicale et le gouvernement, qui aurait refusé d'augmenter les salaires en 2019 en raison de son engagement auprès du Fonds monétaire international (FMI) de geler les salaires et les dépenses du secteur public.Les grévistes ont déclenché la grève à partir de minuit. Dans la matinée, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées au siège de l'UGTT, place Mohamed Ali à Tunis, et dans des bureaux régionaux à travers le pays, se mobilisant en scandant : «Nous voulons l'emploi, la liberté, et la dignité nationale». L'UGTT déclare que tous les fonctionnaires ont pris part à cette grève générale, y compris les employés des institutions de l'Etat.
A noter que les salaires du secteur public n'ont pas suivi la hausse des prix, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d'achat des citoyens. L'UGTT affirme que le salaire minimum mensuel d'environ 380 dinars tunisiens (128 dollars) est l'un des plus bas au monde, tandis que l'Institut tunisien d'études stratégiques indique que le pouvoir d'achat réel a chuté de 40% depuis 2014. L'UGTT souligne que les travailleurs du secteur privé avaient obtenu une augmentation salariale de 6%.
En outre, l'augmentation de taxes proposée par le gouvernement aurait de graves conséquences sur les salaires, la sécurité sociale et les prix des biens de consommation, a déclaré Sami Tahri, Secrétaire général adjoint de l'UGTT, lors d'une conférence de presse tenue la veille de la grève.
La grève a touché les ports, les transports en commun et les administrations centrales, régionales et locales, quant aux soins urgents dans les hôpitaux ils ont été assurés durant la journée.
Rappelons que la Tunisie a conclu un accord avec le FMI en décembre 2016 concernant un programme de prêts d'environ 2,8 milliards de dollars pour faire face à une crise économique caractérisée par un chômage élevé et des salaires stagnants.
L'UGTT indique qu'au cours des négociations avec le Gouvernement, la délégation gouvernementale s'était retirée à plusieurs reprises pour consulter le FMI.
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