Algérie

Ennahdha porte plainte contre ses détracteurs Appareil sécuritaire secret


Lundi dernier, le président du Conseil de la choura, Abdelkarim Harouni, avait déjà averti que le mouvement Ennahdha allait traduire en justice tous ceux qui l'ont accusé de posséder un appareil sécuritaire secretLe mouvement Ennahdha a porté plainte contre des personnes qui ont adressé des accusations sans fondement à l'encontre du parti au sujet de l'affaire de l'appareil secret, a indiqué hier la députée d'Ennahdha Farida Laabidi. Le collectif de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avait fait état, en octobre dernier, de l'existence d'une structure organisée responsable des deux assassinats politiques dont les ramifications se recoupent avec le mouvement Ennahdha et dont certains membres occupent des postes au pouvoir. Dans une déclaration à TAP, Laabidi a souligné que le mouvement se réserve le droit d'agir en justice conformément à la loi et qu'elle a choisi le moment opportun pour exercer ce droit. «Le mouvement avait déjà porté plainte contre des personnes qui ont délibérément diffamé le parti», a-t-elle encore souligné.
La justice va trancher
Le président du conseil de la choura d'Ennahdha, Abdelkarim Harouni, avait indiqué que son mouvement n'a pas une organisation secrète et n'a aucun lien avec les assassinats politiques, affirmant que le parti compte traduire devant la justice tous ceux qui lui ont adressé des accusations et l'ont diffamé. S'exprimant en marge d'une manifestation organisée lundi dernier par Ennahdha à l'Avenue Habib Bourguiba à l'occasion du 8e anniversaire de la révolution, Harouni a ajouté que «la justice va trancher». «Nous allons surprendre tout le monde devant la justice», a-t-il dit, affirmant que son parti demandera des comptes à ceux qui l'ont accusé d'avoir une organisation secrète et d'être responsable d'assassinats politiques. Ennahdha a constitué une commission d'experts et fait le point de toutes ces accusations auxquelles elle va répondre en temps opportun, a encore annoncé Harouni, qualifiant d'«anarchistes» les détracteurs du parti qui «ne respectent pas les institutions de l'Etat, le Conseil de sécurité nationale et de la sûreté et de l'armée nationales». Pour sa part, le dirigeant d'Ennahdha, Samir Dilou, a affirmé que les accusations dont fait l'objet son parti sont infondées, relevant qu'Ennahdha qui a milité en faveur de la liberté et de la dignité n'a aucun intérêt d'être impliqué dans ce genre de pratiques, en allusion à l'organisation secrète et la participation à des assassinats politiques. Il a appelé à l'unité entre toutes les catégories de la société pour réaliser les objectifs économiques et sociaux de la révolution. De son côté, la députée d'Ennahdha Yamina Zoghlami a invité le chef du gouvernement, Youssef Chahed, à accélérer la publication au Jort de la liste définitive des martyrs et blessés de la révolution. Elle a relevé, d'autre part, que la célébration de l'anniversaire de la révolution à l'avenue Habib Bourguiba constitue une occasion pour unir les Tunisiens malgré leurs différends politiques, appelant le gouvernement, les partis et la société civile à resserrer les rangs pour réaliser le développement et résoudre les problèmes sociaux-économiques
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