Une infrastructure qui se meurt... Bizerte ' Tourisme

Quand on évoque le mot tourisme, on pense immédiatement à notre littoral tunisien. La région de Bizerte possède plus de 200 kilomètres de côtes, qui comportent des plages aussi nombreuses que belles et variées ! Elles sont, pour la plupart, naturelles et c'est ce qui fait leur charme. C'est le cas de Aïn Damous, Kef Abed, Cap Serrat, Cap Angela, Louka, ou encore Rafraf, Ghar El Melh... A Bizerte les plages Sidi Salem, La Corniche, Ras El Blatt, les Grottes, Zarzouna, El Rimel... accueillent des milliers de vacanciers qui viennent de toutes parts. Seulement, l'infrastructure touristique ne suit pas cette courbe ascendante pour recevoir tout ce beau monde dans de bonnes conditions.Paradoxalement, Bizerte marche à reculons dans le domaine du tourisme, qui se veut un des piliers de notre économie nationale. En effet, on assiste impuissant devant la mort progressive de quelques établissements hôteliers que compte la capitale du Nord. Il y a lieu de citer l'hôtel «Nadhour», ce bijou au bord de la plage, dont l'architecture singulière attirait les touristes étrangers dans les années soixante-dix.
Aujourd'hui, il n'est plus qu'une épave ! On pense également à l'Hôtel «El Kébir», ce «Club Med», qui ne désemplissait pas de touristes italiens il n'y a pas si longtemps, est actuellement abandonné à son sort. Il est vrai que ces deux ex-unités hôtelières appartiennent maintenant à des particuliers et qu'ils ne s'en servent plus. Mais ce n'est pas une raison de massacrer de la sorte le patrimoine de Bizerte dans ce domaine précis. Dans de telles conditions, il ne faut pas s'étonner que le tourisme dans cette partie du Nord de la Tunisie connaît d'énormes difficultés et ne décolle pas. Quel gâchis ! Et pourtant, jamais notre pays n'a eu autant besoin de faire la promotion dudit secteur, générateur de milliers de postes d'emploi. Au secours, l'infrastructure touristique se meurt à Bizerte...